Mon expérience au Code Retreat

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Le 21 mai dernier, moi et deux autres collègues (Félix-Antoine Bourbonnais et Amélie Turgeon) avons organisé le premier Code Retreat à Québec. Tout cela a commencé en début février lorsque le nouveau conseil d’administration de la communauté Agile de Québec s’est réuni.

Lors d’un tour de table, il a été suggéré de tenter d’organiser cet événement. Je trouvais qu’il n’y avait pas assez d’événements de ce genre pour les programmeurs. En particulier des événements qui ne parlent pas de produit d’un vendeur ni d’une technologie particulière. Juste du code orienté-objet sans égards à un langage particulier.

Comme nous n’avions jamais fait ce genre d’événement, il nous fallait un facilitateur de calibre et qui en avait fait beaucoup auparavant: Corey Haines. Ce dernier habite Chicago  et le faire venir ici comporte certains frais, mais rien de trop astronomique. Donc, on s’est rendu compte que c’était possible de le faire venir. Dans notre planification, l’aide des commanditaires serait aussi importante et permettrait de définir le prix d’entrée, le lieu et la nourriture et les rafraichissements servis aux participants durant la journée.

Donc, au fil des mois tout s’est tranquillement mis en place pour réaliser l’événement qui fut un bon succès selon moi. Une grande majorité des participants ont apprécié. On a aussi pu noter certains aspects qui seront à améliorer la prochaine fois que l’on réalisera cet événement. Car nous avons bien l’attention d’en refaire un. Mais avec l’Agile Tour 2011 qui s’en vient cet automne, c’est bien possible que cela ait lieu qu’en 2012.

Aussi, organiser tout cela nous a permis de tester ou d’approfondir certaines technologies qui pourraient nous être utiles dans le futur :

  • WordPress: Nous avons fait un blogue pour contenir toute l’info de l’événement.
  • Eventbrite: Pour la gestion des inscriptions
  • Google Documents: Pour l’échange de documents entre les organisateurs
  • Survey Monkey: Définition et compilation des sondages d’appréciation de l’événement.

Au niveau du contenu de l’événement, j’ai aussi bien adoré. J’ai été surpris du nombre de personnes qui n’avaient jamais vraiment pratiqué le TDD avant. Mais c’est le but de ce genre d’événement, donner du temps pour pratiquer des techniques et langages qu’on n’a pas l’occasion de pratiquer au travail.  L’apport de Corey Haines a aussi été excellent. Cela nous guidera lors des prochains Code Retreat.  Car ce sera nous de jouer le rôle de facilitateurs la prochaine fois. J’ai bien aimé aussi mes différentes sessions de pairage. J’ai pu me remettre au C# (car je fais du VB.Net habituellement), voir un peu de Ruby à l’œuvre et appris quelques trucs ici et là. J’ai aussi montré l’outil Resharper à quelques-uns et du C# à un gars de Java. Bref, it was a blast !

En résumé, je suis bien content de voir qu’à partir d’une idée, et entouré de bonnes personnes, on peut voir un projet se réaliser. Il ne faut pas toujours avoir peur de commencer des choses, mais il faut plutôt oser le faire. On y découvre alors plein de choses…

Références :

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Diète de l’information

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J’aime bien lire un paquet de trucs sur différents sujets liés de près ou de loin au développement informatique. Par contre, je me rends bien compte qu’il y a beaucoup trop d’information disponible et je suis en train de subir un genre de  "information overload". Sans compter les moments pris à vérifier mes courriels, regarder twitter et mon nouveau iPhone4…

Inspiré des livres Focus et The 4-Hour Workweek(4HWW), j’ai décidé de faire une semaine de diète de l’information pour voir un peu ce que cela donne.

Je me sers de Google Reader pour lire les blogues que je suis. Il est pratique, car je peux les lire peu importe l’ordinateur que j’utiliser. Par contre, avec mes abonnements, j’ai environ billets 200-300 à voir chaque semaine:

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C’est certain que je ne les lis pas tous. Seulement ceux d’intérêt. Par contre cela me prend de temps pour parcourir la liste. En révisant tous mes abonnements, j’en ai éliminé une vingtaine d’abonnements et réduit mon nombre de billets en une semaine à environ 100-150:

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Et le temps de les parcourir et lire les intéressants: 20 minutes environ. Bonne amélioration ici !

Pour Twitter, j’ai aussi fait un ménage dans la liste de mes abonnements. Il y en avait plusieurs qui étaient des comptes de compagnie qui dans le fond envoyer de la pub. J’ai alors seulement gardé les pertinents. Et certains comptes aussi ne semblaient pas avoir eu de twit depuis un certain temps. J’ai donc réduit ma liste d’une vingtaine d’abonnements. Pas si mal. Faut surtout contrôler le temps passé à lire twitter.

 

Vérification des courriels

Là, je me suis discipliné. Je regardais mes courriels personnels un peu trop régulièrement à mon goût. Même si des fois cela me prends que seulement 30 secondes pour vérifier, la perte de mon focus courant est importante. Je me suis donc imposé l’horaire suivant:

  • 12h00
  • 15h30
  • 20h00

Et voilà, seulement trois fois dans la journée ! Et cela marche très bien. Il faut travailler quand même fort contre cette habitude de toujours vérifier nos courriels au cas où on manquerait quelque chose. Ah cette peur irrationnelle !

Pour mes courriels de mon travail, je me dois quand même de les regarder régulièrement, car cela fait partie de mon travail. Soit que je me programme un pomodoro pour faire uniquement le tri de mes courriels et mes tâches ou je les consulte entre deux pomodori.

Est-ce que vous avez des trucs différents pour gérer efficacement l’information provenant d’internet ?

 

Références:

Critique du livre: The Passionate Programmer

 

The Passionate Programmer: Creating a Remarkable Career in Software Development (Pragmatic Life)

Êtes-vous passionnés par votre travail ?

Je me suis intéressé à ce livre un peu par curiosité et je voulais voir ce qu’il pouvait apporter à ma carrière. Autrefois intitulé My job went to India: 52 ways to save your job dans sa première édition, le livre a changé de nom pour sortit un peu du titre controversé et bien refléter son sujet principal: comment avoir une carrière remarquable en tant que programmeur. L’auteur Chad Fowler est développeur connu au niveau international. Il travaille principalement avec le langage Ruby et le Framework Ruby on Rails.

Le livre est composé de 53 conseils de carrière divisés en 5 sections dont voici leurs descriptions:

  • Choisir son marché : L’importance de bien choisir dans quelles technologies et quel domaine d’affaires on veut évoluer. Ne pas se limiter à une seule technologie et bien balancer les risques potentiels.
  • Investir dans son produit : Mise à part la programmation, il est aussi important de bien connaître son domaine d’affaires. Si on ne connait pas trop certaines notions, se trouver un mentor. Si on veut voir si on connaître bien son affaire, essayer de l’enseigner à quelqu’un d’autre. Et ne pas oublier de pratiquer, pratiquer et pratiquer.
  • Exécution : Se rappeler régulièrement pour qui on travaille et s’assurer d’apporter de la valeur à l’entreprise. Noter ses bons coups et savoir comment gérer ses erreurs sont aussi important.
  • Marketing, pas seulement pour les cadres : Les perceptions sont importantes, c’est d’ailleurs le facteur principal dans les évaluations de rendement. Être présent et communicatif. Parler le langage de nos interlocuteurs.
  • Maintenir son expertise : Nous sommes déjà obsolètes ! C’est donc nécessaire de faire son plan de carrière,  de surveiller les tendances et de s’évaluer régulièrement

J’ai particulièrement aimé les sections qui parlaient des notions de Généralistes et de Spécialistes. L’auteur raconte qu’il est important d’être les deux. Je m’explique:

  • Être un généraliste: L’idée est ne pas être seulement un programmeur. Si l’opportunité se présente, ne pas hésiter à faire aussi de l’analyse, de l’architecture, de la charge de projet ou administrateur de base de données. L’idée est d’être utile à l’équipe, peu importe les tâches. C’est un peu la même chose au niveau de la technologie. Il faudrait normalement que nos habiletés transcendent les différentes infrastructures. Si on maîtrise bien une plateforme, ne pas hésiter à approfondir une autre.
  • Être un spécialiste: Bien connaître à fond un type de technologie est important. On ne parle pas ici de tout connaître, mais d’avoir une bonne profondeur pour connaître environ 80 % des situations qui pourraient se présenter au programmeur. Exemple: Si vous êtes un spécialiste .NET, vous n’avez pas d’excuses de ne pas connaître tout sauf du .Net. Il faut aussi savoir comment redémarrer un serveur IIS, faire l’installation d’un gestionnaire de code source ou corriger des problèmes de performance.

En conclusion, j’ai beaucoup aimé ce livre et d’ailleurs cela m’a pris seulement deux semaines à livre. Je le recommande à tous ceux œuvrant dans le domaine de la programmation, de près ou de loin. Les conseils de Chad Fowler, bien que pas nécessairement applicable pour tous, sont intéressants. On voit aussi à travers le livre ce qu’ont vécu l’auteur et les choix de carrière qu’il a du faire et pourquoi il les a faits. Bref, soyez passionné et remarquable !

Point négatif: On parle beaucoup du contexte américain et des emplois volatiles surtout en crise économique. Cela ne s’applique pas trop au Québec où l’on manque d’informaticiens un peu partout.

 

Mes points clefs:

  • Investir dans sa carrière est important. Il ne faut pas attendre que son employeur le fasse.
  • Être un généraliste et un spécialiste en même temps.
  • Bien connaître le domaine d’affaire de son employeur est un atout important.

 

Références :

Outils de productivité partie 5: Les utilitaires

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Voici le dernier billet de cette série, du moins pour l’instant, où nous allons discuter en guise de conclusion des outils, utilitaires et autres trucs aidant à la productivité.

Nous allons donc faire un résumé de tout ce que cela prend pour mettre en pratique les conseils des 4 premiers billets.

La plupart des logiciels mentionnés dans ce billet sont gratuits. Aussi, bien qu’ils fonctionnent tous principalement sur des systèmes Windows, plusieurs sont multiplateformes.

Prendre des notes

Noter immédiatement toute idée, projet ou nouvelle tâche à effectuer qui vous passe par la tête. C’est très important, car notre cerveau a tendance à oublier. Cela nous permet donc de décharger notre cerveau dans un autre médium dont la recherche et la consultation ultérieure est possibles. Il y a des avantages et inconvénients à chaque type de médium (digital ou sur papier). Ne négligez pas le bon vieux cahier de notes. Le fait d’exercer le crayon est bon aussi pour notre cerveau et permet d’être plus créatif.

black notebook with pencil Cahier de notes genre Moleskine: J’aime bien ces cahiers de notes de grande qualité. Il en existe de plusieurs formats et certains sont assez petits pour se mettre dans une poche de manteau. Vous pouvez donc les traîner n’importe où.
Evernote: J’ai un faible pour Evernote, c’est un de mes outils préférés. Disponible sur la plupart des plateformes y compris les appareils mobiles, il permet d’organiser nos notes et de synchroniser le tout. On y peut aussi y copier-coller des articles trouvés sur Internet. Vraiment un must.
OneNote: Venant de la suite Microsoft Office, il permet aussi de regrouper des notes selon un thème ou un projet. Il est bien fait dans son genre et la synchronisation est aussi possible avec Office Online. Ils ont aussi fait une version OneNote pour les iPhones. Donc, si vous utilisez la suite Microsoft Office, OneNote est une bonne option.

Les tâches

C’est indispensable, il faut avoir un outil pour gérer notre système de tâche à faire, que cela soit au travail, à la maison ou pour des trucs personnel. Bien que la fonctionnalité de tâches qui accompagne les logiciels de courriel (Outlook, Lotus Notes, Gmail, etc.) puisse être utile, je les trouve en général limitée. Je vous recommande plutôt d’en avoir un qui est disponible facilement un peu partout ou qui se synchronise sur vos différents appareils. L’idée est de transporter vos tâches avec vous le plus facilement possible. Voici quelques options :

Toodledo : C’est celui que j’utiliser depuis quelque temps. Il permet de classer ses tâches en contextes (comme le GTD le recommande), de mettre des dates et des notes. On peut aussi y créer des tâches répétitives, ce que j’aime beaucoup. De cette dernière fonctionnalité, j’ai toujours une tâche pour faire ma revue hebdomadaire qui apparaît et demande à être exécutée.  On peut voir nos tâches en ligne ou sur nos appareils mobiles. Il existe une version « Premium » avec davantage de fonctionnalité.
image Simple GTD: Version très épurée pour gérer nos tâches à la manière GTD. Simple et sans éclats, il est efficace. Disponible sur le web uniquement.
Remember The Milk Remember the Milk: Très bel outil aussi disponible en ligne et aussi sur vos appareils mobiles. Il permet aussi de synchroniser avec diverses autres applications (GMail, Outlook) et il est aussi disponible pour les appareils mobiles.
Wunderlist: Nouveau venu dans le monde des outils de productivité. Très beau et simple, il est disponible sous de multiples plateformes et on peut le synchroniser facilement. J’aime bien et j’en fais l’essai actuellement avec mes tâches au travail.

Agenda

Pour l’agenda, prenez celui de votre courriel et cela devrait faire l’affaire. Vous pouvez aussi en avoir un papier, mais quand on ne l’a pas sur soi… Il est aussi intéressant de noter des actions à des dates précises dans notre agenda à titre de rappel. Par exemple, appeler le 1er mars pour un rendez-vous chez le médecin.

 

Minuteur

Pour la technique Pomodoro, c’est assez indispensable d’en avoir un. Vous pouvez vous en procurer du genre minuteur de cuisine. Pour des versions « digitales » afin de ne pas déranger les collègues de travail, il en existe plusieurs, par exemple:

Pomodairo : Version intéressante qui en plus d’être un minuteur, fait le calcul de certaines statistiques comme le nombre de pomodori par jour et la différence entre le nombre estimé et le nombre réel.
FocusBooster: Si vous ne voulez qu’un minuteur, celui-ci est simple et efficace. À vous de faire votre liste ailleurs et de comptabiliser vos statistiques dans un autre format.

Espace de travail propre et libre

Indispensable pour se mettre dans le focus de notre tâche courante. De plus, cela donne du positivisme et un je ne sais quoi de zen. Mon bureau à la maison à la réputation d’être un peu bordel, mais j’arrive toujours à garder un coin propre et libre de toutes paperasses, livres et autres trucs. Exemple:

 

 

Synchronisez vos documents

Si vous être comme moi et vous travailler avec plusieurs ordinateurs (bureau, travail, netbook, iPad, cellulaire) et bien c’est important de toujours trouver la dernière version de nos documents rapidement. Il est donc intéressant de gagner de temps au lieu de recopier nos trucs d’un poste à l’autre avec une clef USB par exemple. Aussi, cela vous fait une sauvegarde au cas où. Voici mes suggestions de services pour la synchronisation de documents:

Dropbox: Multiplateforme, simple et facile à mettre en place. On peut aussi partager certains de nos répertoires au choix. La version gratuite nous procure 2 Go gratuitement.
image Windows Live Mesh : La version bêta était bien est fonctionnait sur différentes versions de Windows (XP, Vista et Windows 7). Par contre elle sera remplacée définitivement fin mars 2011 par Windows Live Mesh. Cette dernière par contre, ne fonctionne pas sur Windows XP. Mais avec Skydive, vous avez 5 Go gratuitement pour synchroniser vos fichiers.

Autres

Voici une dernière liste de petits outils que j’installe sur tous mes postes. Ils sont tous gratuits en passant.

WinSplit Revolution : permets de splitter son écran assez facilement. On évite alors le « resize » manuel des fenêtres.

Launchy: utile surtout sur Windows XP, permet de retrouver programmes et documents facilement.

Klok: Comptabiliser mes heures n’est pas une de mes activités préférées. Klok me permet de le faire en partie à ma place. Juste à lui dire sur quoi je travaille, quand je prends des pauses et quand j’arrête. À la fin, il fait un beau bilan des heures passées sur chacun de mes différents dossiers ou projets.

Comme vous voyez, il y a plusieurs manières et outils pour nous aider à améliorer notre productivité. Je vous en ai suggéré quelques-unes, à vous de les regarder et de choisir ceux qui conviennent le mieux. Aussi, si vous en avez d’autres à suggérer, n’hésitez pas à le faire dans les commentaires.  Si c’est intéressant, je les ajouterai au billet.

Références:

Outils de productivité partie 4: Zen et Focus

Yin Yang

Nous allons discuter aujourd’hui de deux écrits de l’auteur du blogue Zen Habits Leo Babauta.

Le premier, Zen to Done, est un ouvrage intéressant qui donne des conseils et une méthode pour surmonter les différents obstacles rencontrés avec l’application de la méthode GTD ou Getting Things Done (voir le premier billet de cette série pour plus de détails).

Le deuxième ouvrage du même auteur que nous allons aborder est Focus, un manifeste très intéressant sur l’âge de la distraction.

Zen To Done

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La technique Getting Things Done introduit une série de changements, mais cela peut s’avérer compliqué pour certaines personnes. En plus, on ne parle pas trop de comment avoir des buts ni de l’étape de « Doing ». Zen to Done nous suggère donc une manière d’appliquer le changement et nous explique une série d’habitude à acquérir graduellement.

Comment changer nos habitudes ?

En premier lieu, le changement devrait se faire par petites étapes en se trouvant une manière de se motiver et de maintenir notre focus.

Voici quelques méthodes suggérées pour appliquer notre changement:

  • Se commettre : inscrire nos objectifs quelque part et les regarder régulièrement
  • Pratiquer: changer une habitude demande de la pratique.
  • Se motiver : Trouver des manières de se motiver autant que possible
  • Mesurer nos progrès : enregistrer nos efforts chaque jour. Penser positivement : se dire que l’on est capable et se débarrasser des pensées négatives.

Habitudes Zen

Les habitudes mentionnées dans le livre sont toutes très pertinentes. Il est recommandé cependant de les apprendre en petit groupe de 2 ou 3 à la fois. Voici la liste des habitudes Zen que j’ai librement traduites en français:

  • Collecter : Toujours avoir en main un outil pour noter nos tâches, nos idées et autres projets.
  • Processus: Se faire un processus pour dépiler nos tâches et courriels. Un peu comme décrit dans la méthode GTD.
  • Planification: Planifier nos objectifs et nos tâches les plus importantes à réaliser
  • Exécuter: Faire une chose à la fois, sans distractions. La technique Pomodoro est très utile pour cela.
  • Simple système fiable: Garder votre système simple avec juste assez de listes et de contextes pour vous retrouver.
  • Organisation: Une place pour chaque chose et chaque chose à sa place.
  • Revue: Revoir notre système et nos objectifs et ce, idéalement de manière hebdomadaire.
  • Simplifier: réduire nos buts et nos tâches à l’essentiel. Bien valider que nos actions soient en ligne avec nos objectifs.
  • Routine: Établir des habitudes et les maintenir.
  • Trouver notre passion: Si vous êtes passionnés au travail, alors vous ne procrastinerez pas. Si ce n’est pas le cas, chercher ce qui vous passionne et essayer d’en faire une carrière.

Zen to Done est un petit eBook vendu directement sur le site de l’auteur.  Il ne fait que 83 pages, mais il est très beau en plus d’être direct, clair et concis.  Je vous le recommande si vous voulez en savoir plus sur sa méthode et commencer à l’appliquer rapidement. On n’a pas besoin d’avoir lu GTD pour bien comprendre le contenu du livre.

 

Focus

We live in curious time. It’s called the Age of Information, but in another light it can be called the Age of Distraction.

Leo Babauta, Focus

Entre d’autres mots: Nous vivons dans une drôle d’époque. On l’appelle l’Âge de l’information, mais sous un autre regard, on pourrait appeler cela l’Âge de la distraction.

Histoire d’habitudes encore ici. La clef pour être productif, créatif et accomplir nos objectifs est simplement de garder notre focus. Les distractions nous arrivent de partout de nos jours et on a souvent l’impression d’être en surcharge d’information. Voici un résumé des grandes parties du livre:

  • Prendre du recul:  On parle ici des bienfaits d’être déconnectés, de combattre cette dépendance et de se trouver un rituel pour débuter nos tâches et garder le focus. Le calme, le repos et la déconnexion sont des éléments importants menant à une vie meilleure à un certain degré.
  • Se débarrasser des distractions: plusieurs points intéressants comme réduire notre flot d’information et se départir du besoin constant d’être à jour. On ne veut pas passer notre vie dans notre « inbox ».  Il faut prendre responsabilité de notre vie.
  • Simplification (et oui, encore!): L’idéal est de travailler dans un endroit le plus épuré que possible.  Comme avoir un coin de bureau propre sans rien dessus. Et d’enlever toutes les alertes possibles de courriels et de Twitter sur notre ordinateur. On peut aussi simplifier nos tâches, réduire nos engagements, nos rencontres,etc.
  • Focus: Le multitâche est bon pour la poubelle. Soyez monotâche et multiprojets. Bref, exécuter une tâche à la fois et mener plusieurs projets en parallèle. Soyez attentif par contre au danger d’avoir un focus trop large et d’essayer de tout faire en même temps.
  • Les autres: Il y a plusieurs défis de mettre cette histoire de focus en pratique avec une vie de famille, les collègues au travail et nos patrons. L’environnement de travail est aussi important et il y a des manières de le rendre apte à maintenir notre focus.
    Focus est un eBook gratuit. Il existe aussi une version payante avec des entrevues en prime et autre. C’est une lecture de 120 pages environ. Je le recommande à tous ceux qui chercher à se sortir du chaos et désirant simplifier les choses.

Et toi Karl, de ton côté, est-ce que tu es Zen et productif ?

Et bien j’essaie de l’être autant que possible, malgré les événements inattendus au travail et à la maison. C’est parfois difficile, mais c’est toujours dans mes objectifs de tous les jours.

Comme rituel de focus, j’utiliser la technique Pomodoro autant que possible. Et le reste, je travaille constamment à améliorer la manière de vivre ma vie, une étape à la fois.

 

Mes points clefs:

  • Le changement est possible; y aller par petits pas. Se faire une routine
  • Trouver notre passion en fin de compte est important
  • Pour avoir du focus, simplifier et écarter toute distraction

 

Références:

Outils de productivité partie 3: Agile Results

imagePour faire suite à la série de billets sur les outils de productivité, nous allons parler aujourd’hui d’une technique intéressante qui nous permet d’être « Agile » avec nous-mêmes, et ce sur différents niveaux.

Cela fait quelques années que je lis régulièrement les articles de J.D. Meier. Ce dernier travaille chez Microsoft, mais on ne parlera pas ici de son côté technique, mais plutôt de ses trucs pour obtenir des résultats.

De son blogue, Source of Insight, il a publié plusieurs articles très intéressants sur la productivité, comment atteindre nos buts et améliorer la balance entre travail et vie à la maison. Il a récemment formalisé toute sa méthode dans un livre intitulé « Agile Results ». Ce dernier est gratuit en ligne et on peut se procurer aussi une version papier.

 

Les grandes lignes de sa méthode sont les suivantes:

  • La règle de trois: Toujours y aller avec trois objectifs à la fois dans vos planifications.
  • Adopter le concept de « Monday Vision, Daily Outcomes, Friday Reflection« , qui est en gros:
    • Vision du lundi: On identifie nos 3 résultats souhaités pour la semaine
    • Résultats Journalier: On révise nos 3 objectifs de la semaine et on regarde comment les faire avancer aujourd’hui en priorisant nos tâches.
    • La Rétrospective du vendredi: On regarde notre semaine en se posant les deux questions suivantes:
      • Quelles sont les trois choses qui vont bien ?
      • Quelles sont les trois choses à améliorer ?
  • Trouver ses « hotspots » afin de savoir comment on distribue notre temps et se fixer des limites. Le tout afin de bien balancer notre vie. C’est un peu philosophique, mais assez important pour se questionner sur quoi investir en priorité et les conséquences à ne pas investir à d’autres endroits.

Le livre mentionne aussi un paquet de stratégies et de points clefs obtenir des résultats. Très intéressants à lire. La version du web du livre est très pratique et on s’y retrouve bien. Il y a un résumé de la méthodologie et  des « Cheat Sheets », posters et autre.

iStock_000001342452LargeDe mon côté, je pratique régulièrement la règle de trois et le « Monday Vision, Daily Outcomes, Friday Reflection ». C’est vraiment la base de mon rythme pour réaliser un paquet de trucs, comme écrire ce billet. Pour ce qui est des hotspots, je m’y suis attardé une fois je crois pour bien les connaître et c’est tout. Bref, cette méthode marche bien pour moi. D’ailleurs la section « Mes points clefs » que l’on retrouve régulièrement à la fin de mes billets, est tirée de cette technique.

Si les « Agile Results » vous branchent, n’hésitez pas à lire aussi le blogue « Source of Insight » qui publie régulièrement de bons articles et résumés. J’en ai d’ailleurs aussi inscrit, dans les références au bas de ce billet, des liens sur des articles intéressants de J.D. Meier et de E-Books gratuits qu’il a déjà écrits.

 

Mes points clefs :

  • Planifier nos tâches et ce que l’on veut accomplir, et ce de manière journalière, hebdomadaire, mensuelle et annuelle
  • Apprendre à mieux se connaître et important pour se fixer des objectifs
  • Nos résultats guident nos actions

 

 

Références :

Outils de productivité partie 2: La Technique Pomodoro

Après avoir regardé comment organiser nos tâches avec la technique Getting Things Done (GTD), nous allons cette-fois nous attardez à la manière d’exécuter nos tâches. Très souvent de nombreuses interruptions et distractions viennent briser notre élan. Ces interruptions peuvent venir de partout : téléphone qui sonne, un collègue qui vient nous poser une question, le « bip » sonore nous indiquant un nouveau courriel ou le désir de ne pas avancer dans nos tâches et d’aller se promener sur Internet.  La technique Pomodoro vise justement à régler ce genre de problème et de permettre une bonne productivité.

L’origine

Pomodoro Technique bookLe tout a commencé lorsqu’un italien, du nom de Francesco Cirillo, avait beaucoup de difficulté à garder sa concentration lorsqu’il étudiait chez lui. Il a eu alors l’idée de prendre le minuteur de cuisine de sa mère qui était en forme de tomate et de s’en servir pour s’assurer de garder sa concentration. Il a fait le pari avec lui-même de tenir 10 minutes sans interruption. Et cela a bien marché, mais cela lui a pris beaucoup de temps et d’effort pour y parvenir. Il a ensuite allongé le temps pour se rendre compte après plusieurs essais que 25 minutes était optimal. Il a par la suite peaufiné la technique et écrit un petit livre dérivant tout cela. En passant, ce livre est gratuit.

Résumé de la technique

Les outils nécessaires:

  • Un minuteur (ou Timer) de cuisine, en forme de pomodoro de préférence. On peut aussi trouver des outils gratuits sur internet pour votre ordinateur ou votre mobile.
  • Un crayon
  • Une liste de tâches à faire
  • Un inventaire d’activité à réaliser
  • Une feuille pour enregistrer nos observations

Dans les références plus bas, vous trouverez le lien pour vous télécharger les modèles de ces feuilles

Par la suite, on y va comme suit:

  1. Choisir une de nos tâches à faire
  2. Mettre le Pomodoro à 25 minutes et le partir
  3. Travailler sur cette tâche sans arrêt jusqu’à ce que le pomodoro ait sonné
  4. Inscrire un « x » sur notre tâche dans notre liste des tâches à faire
  5. Prendre une pause, loin de son écran de préférence, de 5 minutes

Et on continue de même jusqu’à ce que la tâche soit terminée. Il est aussi recommandé de prendre une pause plus longue de 25 minutes à tous les 4 pomodori.

Les interruptions

Avec une certaine discipline on peut éviter la plupart des interruptions internes. Exemples:

  • Prendre ses courriels à des moments fixes dans la journée, comme entre les pomodori.
  • Si une autre idée nous vient en tête, juste à la noter quelque part et y revenir plus tard.

Pour les interruptions externes, il faut apprendre à les gérer sans nuire au travail d’équipe si c’est notre cas. Si on vient nous poser une question, on peut soit répondre immédiatement si la réponse est courte. Ou, de répondre poliment qu’on lui reviendra un peu plus tard. Pour les appels téléphoniques, c’est un peu la même chose. On peut aussi mettre son téléphone sur le répondeur automatique pendant nos pomodori. Mais il faut faire attention, si dans le cadre de notre travail, on peut être sollicité d’urgence au téléphone.

L’idée est un peu comme d’utiliser l’approche agile Scrum mais à un niveau très personnel. On peut alors appliquer ce processus en suivant les cinq étapes suivantes:

  • Planification: On planifie nos tâches et activités au début de la journée. On estime aussi le nombre de pomodori que cela va prendre pour les réaliser
  • Suivi: Tout au long de la journée, on note nos pomodori accomplis et le nombre d’interruptions
  • Enregistrement : À la fin de la journée, on compile toutes nos observations
  • Rétrospective : On regarde nos résultats et on essaie de voir ce qui a bien marché et ce qui a moins bien marché. Le but est de se dire que le prochain pomodoro sera meilleur.

Version Illustré

Pomodoro Technique Illustrated: Can You Focus - Really Focus - for 25 Minutes?Le livre de Francesco Cirillo est bien et explique la méthode en montrant divers exemples. Mais si vous vous allez plus loin et comprendre aussi pourquoi cette méthode marche si bien, je vous recommande fortement de lire le livre « Pomodoro Technique Illustrated » de Staffan Noteberg. J’ai rencontré et échangé avec l’auteur lors de la conférence Agile 2009. Ce qui m’a permis d’avoir l’occasion de lire la version draft et de participer à la revue technique de ce livre en 2009 et j’ai bien apprécié l’expérience. Le livre est tout en couleur et l’auteur nous explique la technique Pomodoro à sa manière, étape par étapes, et de manière visuelle avec ses illustrations qu’il a faites lui-même. Chaque chapitre est aussi résumé sous forme mind map. Il prend  le temps d’expliquer le rapport de tout cela avec notre cerveau.

Bref, facile à lire, amusant et très intéressant, je n’ai que de beaux mots pour ce livre.

Et toi Karl, est-ce que ça marche la technique Pomodoro ?

Oui, cela marche très bien. C’est parfois nécessaire pour moi afin d’entreprendre quoi que ce soit, à la maison ou au travail. Cela m’a aussi aidé à me rendre compte que je perdais beaucoup de temps à lire mes courriels aussitôt qu’il entrait dans mon « inbox ». Il y a aussi des journées ou je suis plutôt réactif à toute sorte de demandes au travail et c’est alors plus difficile de commencer un pomodoro. J’ai aussi encore un peu de difficulté à compiler tout cela et à en faire diverses analyses. J’utilise l’outil Pomodairo, qui fonctionne sous Windows, qui compile certaines statistiques, mais pas comme je l’aimerais exactement. Mais c’est en général un très bon outil. D’autres fois aussi, je le fais sans minuteur, de manière naturelle. Je me rends alors compte après un certain temps que je n’ai pas parti de pomodoro.  Cela veut dire que je suis probablement rendu à une pause de 5 minutes…

En passant, ce billet a été réalisé après 4 Pomodori !

Et de votre côté, est-ce que certains d’entre vous ont essayé cette technique ?

Si oui, quelles sont vos expériences (positives et négatives) avec celle-ci ? N’hésitez pas à laisser des commentaires dans ce billet.

Points clefs:

  • Utiliser un minuteur est très utile pour maintenir notre “focus”
  • Il est important de savoir gérer de manière intelligente nos interruptions
  • Faire une rétrospective sur nos façons de faire nous aide à s’améliorer constamment

Référence :

Outils de productivité partie 1: GTD

Rule your mind or it will rule you

– Horace Mann (1796-1859)

Voici le premier billet d’une série de cinq sur les outils et techniques de productivité que j’utilise. Le but est de vous présenter un résumé simple de ces techniques et de mes commentaires face à leur utilisation.

getting-things-done.jpgEst-ce que vous vous sentez parfois submergés et désorganiser ? Alors, évitez la procrastination et prenez le contrôle de votre vie !

Nous allons commencer notre série avec la technique « Getting Things Done » de David Allen. Ce consultant et coach à élaboré cette technique dans le but de se libérer l’esprit de nos multitudes tâches et autre afin d’être productif sans être stressé.  De cette manière, notre esprit et nos idées sont clairs et il est possible alors d’atteindre de meilleurs résultats. En passant, cette méthode est bonne pour à peu près n’importe qui et n’est pas utile qu’à ceux qui travaillent dans les technologies de l’information.

Le problème qui nous arrive trop souvent est que nous recevons de multiples demandes et que nos tâches changent régulièrement au travail. L’idée alors est de se mettre dans un état mental afin d’être productif lorsque c’est requis.

Les principes en gros de cette méthode sont les suivants:

  • Se faire une liste ou collection de tout ce que l’on a en tête
  • Mettre au clair ce que l’on doit faire
  • Décider ce que l’on fait
  • Garder nos tâches à faire dans un système organisé.

Le processus est une approche de style « Bottum-Up » afin de tout sortir ce que l’on à faire (au travail, à la maison, projets personnels, etc.) et d’en faire une gestion suivant le worklow suivant:

  1. Collect : Avoir un outil pour noter toutes nos tâches à faire on incomplètes. Voir à vider ces listes de manière régulière.
  2. Process: Évaluer une action à la fois. Est-ce qu’on la fait plus tard ou immédiatement ?
  3. Organize: Se faire différentes listes. Mettre des rappels dans notre calendrier. Voir notre prochaine liste d’actions. Exemple de listes:
    • À faire
    • À revoir
    • Un jour
    • Projet
    • En attente
    • Délégation
    • À surveiller
  4. Review: Évaluer le portrait global de notre vie. Idéalement de manière hebdomadaire. Voir quand revoir quand.
  5. Do ! : Regarder nos prochaines actions. Voir s’il y a des nouvelles qui arrivent. Priorisé les tâches.

Cela demande donc de revoir comment on classe nos dossiers physiques, nos boîtes de courriel et autres. Pour certains, ils vont trouver que cela manque de structure sur quelques-uns de ces aspects. Alors que pour d’autres, cela peut bien réussir ainsi. Cela dépend un peu de votre style. Mais ce que je trouve intéressant pour moi, c’est que le GTD en n’étant pas trop structuré, est facilement adaptable et ainsi chacun peut le personnaliser selon ses besoins.

Et voilà, c’est pas mal tout en ce qui concerne cette méthode. Ce simple résumé et la visite de sites en référence plus bas peuvent vous suffire. Par contre, le livre explique en détail toute cette technique et donne plein de conseils et d’exemple.

Quant à mon essai de cette méthode, voici mes commentaires:

  • Au travail: Je l’applique assez bien et cela donne de bons résultats. Ma boîte de courriel est toujours vide et je vois facilement les prochaines actions à faire selon leur priorité.  Aussi, en révisant régulièrement mes tâches, c’est peu fréquent que j’en oublie
  • À la maison: l’application de la méthode dans mes dossiers personnels s’est avéré un peu plus compliquée. J’ai beaucoup plus de paperasse qu’au bureau et j’ai tendance à tout mettre dans un coin. J’ai commencé à bien ordonner mes classeurs, mais je n’ai pas encore pris le temps de tout classer comme il le faut. Il me faudrait plusieurs jours de temps libre pour finir l’établissement de ce processus…

Bref, je remarque que parfois l’application de GTD peut bien se passer tandis que pour d’autres contextes, c’est compliqué, car on a plusieurs choses à établir en même temps pour que cela soit fonctionnel. GTD ne mentionne pas aussi comment garder le focus sur une tâche particulière ni de voir ce qui nous motive ou comment choisir nos prochaines actions. Nous allons aborder ces aspects dans les autres billets de cette série sur les outils de productivité.

Mes points clefs :

  • C’est très important de s’organiser, surtout dans le classement des ses tâches
  • Tout mettre dans notre système, peu importe si c’est pour le boulot ou non. Il faut libérer notre cerveau le plus possible de ces tâches.
  • La revue hebdomadaire est cruciale dans le succès de l’application de cette méthode

Références :

Les « skills » de l’Agilité

L’agilité, ce n’est pas seulement Scrum et le XP Programming. Plusieurs autres méthodes, concepts, notions et habilités gravitent aussi autour de l’agilité. Les travaux de l’Agile Skills Project répondent justement à cela. Ils ont répertorié toutes ces habilités et les ont classés selon les 7 piliers suivants:

  • Business Value
  • Collaboration
  • Confidence
  • Product
  • Self Improvement
  • Supportive Culture
  • Technical Excellence

Je vous recommande fortement d’y aller jeter un coup d’œil au site. On y retrouve le détail de leurs travaux et le classement des habilités « Agiles ». Ce qui est intéressant avec tout cela, c’est qu’on peut voir dans quel secteur (ou pilier) nous avons des acquis et à quel endroit il serait intéressant d’évoluer. Ceci vaut aussi bien de manière individuelle, d’équipe ou au niveau d’une entreprise.

J’ai aussi fait une petite présentation sur Slideshare pour illustrer les 7 piliers de l’agilité:

Vous m’en direz des nouvelles !

Références:

Critique du livre Brain Rules

Brain RulesEn ces temps où une multitude d’informations nous arrive chaque jour de toute part, il est bon de se donner des trucs pour mieux gérer tout cela. Ce livre traite de ce sujet et il a attiré mon attention pour deux raisons:

  • Pour faire suite de ma lecture de Pragmatic Thinking, je voulais en savoir davantage sur comment notre cerveau fonctionne
  • Brain Rules était un des livres recommandés par Mark Levinson lors de sa conférence donnée à Québec l’an passé: Learning Best Approaches for Your Brain.
    Je me suis d’ailleurs procuré les trois livres que Mark recommandait tellement cela m’intéressait. J’ai choisi de commencer par celui-ci parce qu’il me semblait le plus facile d’approche et le tout est divisé en 12 chapitres, une pour chaque règle de survie que j’ai traduite librement ici:
  1. Faire de l’exercice est important
  2. Évolution de notre cerveau
  3. Chaque cerveau est ficelé différemment
  4. L’importance des émotions
  5. Répéter pour bien s’en souvenir (mémoire court-terme)
  6. Se souvenir de répéter (mémoire long-terme)
  7. Qui dort bien pense bien
  8. Cerveau stressé n’apprend pas de la même manière
  9. Stimuler plusieurs sens
  10. La vision peut tromper tous les autres sens
  11. L’homme et la femme ont des différences
  12. Nous sommes tous des explorateurs

À travers le livre, l’auteur nous explique chacune des ces règles, il nous parle de l’origine de notre cerveau et de ses évolutions. J’ai bien aimé lire les histoires et anecdotes qui sont présentes un peu partout dans le livre. Je comprends mieux aussi pourquoi il est bon d’intégrer des images et du texte pour mieux se rappeler. J’ai été étonné des différences entre le cerveau des hommes et des femmes, dans leur fonctionnement et aussi de liens entre les deux hémisphères. Autre chose intéressante, c’est que toutes ces découvertes sur le cerveau humains sont assez récentes. Et les recherches scientifiques continuent de progresser.

En conclusion, je pense qu’idéalement ce livre devrait être lu par tous les enseignants et par les grands penseurs du ministère de l’Éducation. Les nombres de trucs et de notions qui y sont décrites pourraient grandement améliorer la manière dont on enseigne, particulièrement à nos enfants.

Avant de vous procurer le livre, regarder le webcast cité dans les références en bas de la page. Si cela fait le tour pour vous, tant mieux. Si vous voulez approfondir les 12 règles, n’hésitez pas à lire le livre. Il est amusant, très intéressant et se lit assez bien.

Mes points clefs :

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  • Savoir comment notre cerveau fonctionne est très utile, peu importe notre métier
  • Vos actions et vos apprentissages sculptent comment votre cerveau est ficelé
  • Apprendre c’est explorer et c’est notre manière d’innover dans la vie

Références :